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SECTION I.


De la notion du monde en général.


§ 1.


De même que dans un composé substantiel, l’analyse ne s’arrête qu’à une partie qui n’est plus un tout, c’est-à-dire au simple, de même la synthèse ne s’arrête qu’au bout qui n’est plus partie, c’est-à-dire au monde.

Dans cette exposition d’une notion abstraite, j’ai fait attention, non-seulement aux caractères constitutifs de la connaissance distincte de l’objet, mais quelque peu aussi à la double genèse de cette connaissance, en partant de la nature de l’esprit ; genèse qui, par le fait qu’elle peut servir d’exemple de la méthode à suivre dans l’étude approfondie des questions métaphysiques, me semble d’une grande importance. Autre chose est, en effet, les parties d’un tout étant données, d’en concevoir la composition au moyen d’une notion abstraite de l’entendement, autre chose