Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/272

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sion ne semble pas également claire), la liaison pri­mitive des sobstances ne serait pas contingente ; elle serait nécessaire pour expliquer la conservation (sus* tentatio) de tontes choses par un principe commun; et l'harmonie qui résulterait de leur existence (subsi* tentia), fondée snr une cause commune, s'accompli­rait aussi d'après des règles communes. J'appelle cette harmonie une harmonie généralement établie, puis­que celle qui n'a lieu qu'autant que les états indivi­duels d'une substance sont en rapport avec l'état d'une autre substance,est une harmonie singulièremeniétO" blie, et que le commerce qui résulte de la première espèce d'harmonie est réel et physique, tandis que celui qui résulte de la seconde est idéal et sympathique. Donc tout commerce des substances de l'univers est établi du dehors (par la cause commune de toutes) ; mais il est ou établi généralement, par influence phy­sique (voir le § 47 amendé), ou individuellement ap­proprié {conciliatum) à leurs états. Et, dans ce der­nier cas, il a sa raison originelle dans la constitution première de toute substance, ou il est imprimé à l'oc-(jasion d'un changement quelconque.: le premier est Y harmonie préétablie, le second est Yoccasionalisme. Si doue la conservation de toutes les substances par un seul être rendait nécessaire cette liaison de toutes choses, qui fait d'elles toutes comme une seule, le com­merce des substances aurait lieu par un influx phy-