Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/276

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mêmes sont originellement donnés par G entendement pur, et où, par le fait qu'ils ne sont pas des intuitions, l'errenr est possible, la méthode prévient toute science; tout ce qui est tenté avant que les préceptes soient bien examinés et fermement établis, semble té­mérairement conçu, et devoir être rejeté parmi les vains jeux de l'esprit. Car le légitime usage de la rai­son constituant ici Les principes de la raison, et les objets, ainsi que tons les axiomes qui en peuvent être . conçus, n'étant connus d'abord que par leur seul.ca­ractère rationnel, l'exposition des lois de la raison -pure est la genèse même de la science, et la distinction de ces lois d'avec des préceptes arbitraires, le crité­rium de la vérité. Et comme on n'a donné jusqu'ici pour ' cette science d'autre méthode que celle qui est prescrite par la logique pour toutes les sciences en général, et qu'on ignore complètement celle qui est propre au génie tout individuel de la métaphysique, il n'est pas étonnant que les amis de cette espèce d'étude en rou­lant sans fin leur éternel rocher de Sisyphe semblent n'avoir fait aucun progrès. Quoique je n'aie ni l'in­tention ni la faculté de traiter ici plus longuement -d'un sujet si important et si étendu, j'esquisserai ce­pendant d'une manière rapide la partie essentielle de cette jnéthode, je veux dire le contact jâcheux (con-tagium) de la connaissance sensitive avec V intel­lectuelle^ non -seulement parce qu'il pénètre furtive-