ment dans l'application des principes, mais encore parce qu'il fabrique des faux principes, même sous forme d'axiomes.
§ 24.
La méthode de toute métaphysique à l'égard du sensible et de l'intellectuel se réduit essentiellement à ce précepte : de veiller soigneusement à ce que les principes propres à la connaissance sensitive ne franchissent pas leurs limites et ne touchent pas à ïintellectuel. En effet, le prédicat, dans tout juge· meut énoncé intellectuellement, étant une condition sans laquelle la non-existence d'un sujet concevable est affirmée, étant par conséquent un principe de connaissance, il s'ensuit que si c'est une notion sensitive, il ne sera que la condition d'une connaissance sensitive possible, et cadrera parfaitement avec le sujet du jugement, dont la notion est aussi sensitive. Mais s'il est rapporté à une notion intellectuelle, un pareil jugement ne vaudra que suivant des lois subjectives ; il ne pourra donc être affirmé objectivement ni énoncé de la notion intellectuelle même ; il ne pourra l'être que comme condition sans laquelle il n'jr a pas lieu à la connaissance sensitive de la notion donnée[1]. Mais comme les illusions de l'entende-
- ↑ L'application de ce critérium est féconde «t facile pour distinguer les principes qui énoncent seulement le* toi» de la connaissance sensi-