Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/309

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lions, ou je tâche d'éviter l'équivoque par une péri­phrase, etc.

Voilà le général de la méthode qui, dans les cas particuliers, subit encore un grand nombre de chan­gements et de déterminations particulières, presque toujours plus claires dans les exemples qu'on ne peut les rendre en termes logiques. Ce qui doit par-dessus tout appeler l'attention, c'est de ne pas oublier une seule des circonstances capables de tout changer ce qui viendrait ensuite. Il faut encore voir, et en quel­que sorte pouvoir sentir si une notion ne voudrait pas dire encore une combinaison de caractères simples, cachés, notion qui mettrait en ordre et abrégerait toute la chose. Les ambiguïtés cachées des termes peuvent faire aussi qu'on tombe toujours sur des dis-eonnances, et qu'on ignore longtemps la raison pour laquelle le prétendu général ne peut pas convenir aux cas particuliers. On rencontre de ces obstacles quand on considère comme un genre ce qui n'est qu'une espèce, et que Ton confond les espèces. La détermi­nation et la possibilité des conditions qui sont ad­mises au début de toute question, exigent encore une attention spéciale.

Mais j'ai eu l'occasion de faire des remarques plus générales. La première est relative à la question de savoir si et jusqu'à quel point la connaissance de la forme conduit à la connaissance de la matière