Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/308

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ce mélange de propositions appartient à un tout unique ou à plusieurs* 5° Je les compare pour savoir quelles sont celles qui dépendent les unes des autres, et quelle* sont celles qui doivent être placées les premières; je commence ainsi à les numéroter. 6° Je regarde en­suite si les premières sont évidentes par elles-mêtaes, ou ce qu'il manque encore à leur explication et à leur détermination précise, et par là, 7° ce qu'il faut pour y enchaîner tout le reste. 8° Je réfléchis alors sur le tout pour, d'une part, m'a ssurer s'il n'y aurait pas de lacunes ou des parties manquantes, d'autre part et particulièrement pour trouver les desseine auiqaek tout le système peut servir, et pour, i 0°, décider s1il faut, à cet effet, quelque chose de plus* i 1 " -L'expo­sition de ces vues ou desseins forme ordinairement le commencement, parce que le côté par lequel j'envisage .comment j'arrive aux notiops qui servent de fonde­ment, et pourquoi je ne les prends ni plus larges ni pins étroites. Je cherche surtout, 43°, à découvrir l'ambi­guïté des termes et des locutions, et à laisser les uns et les autres dans le vague, quand la langue s'en sert ainsi ; je veux dire que je ne les emploie pas comme sujets, mais tout au plus comme prédicats f parce que la signification du prédicat se détermine d'après \ß si­gnification du sujet. Mais si je suis obligé de les em­ployer comme sujets, ou j'en fais plusieurs proposi-