muables. C'est ce que je remarquais simplement dans XAUÛiioL § 81, 87. Car la raison pour laquelle des vérités sont ainsi liées, et pas autrement, au temps et au lieu, n'est pas si facile à donner, quelle qu'en soit l'importance.
Du reste, il ne s'agissaitlàquedes choses existantes. Mais les vérités géométriques et chronométriques ne sont pas contingentes, elles tiennent très-essentiellement au temps et à l'espace; et parce que le temps et l'espace sont éternels, les vérités géométriques et chronométriques font partie des vérités éternelles et immuables.
Vous demandez maintenant, monsieur, si ces vérités sont sensibles? Je puis très-bien l'accorder. Il semble que la difficulté qui s'attache au fond des notions de temps et d'espace peut être exposée sans égard à cette question. Les quatre premières propositions, § 14, me semblent tout à fait justes, et il est très-bon surtout que vous insistiez, dans la quatrième, sur la véritable notion de la continuité^ notion qui semble avoir entièrement disparu de la métaphysique, parce qu'on a voulu la faire consister absolument dans un complexus entium simplicium, et qu'il a par conséquent fallu la dénaturer. La difficulté est donc proprement dans la cinquième proposition. Il est vrai que vous ne donnez pas la proposition : Tempus est sub- jectiva conditio, etc., comme une définition. Elle doit