Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/398

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maine ne suffit, par exemple, la première formation des plantée, «t des animaux, -elle1 serait sans ddtitë,' comme ledit M. Forster, une science à faire (hr'flfefi Dieux qui auraient été contemporaine du fMti!Ori même les auteurs, et non une sdencè à attendra (fës hommes. Mais si G histoire naturelle consiste à dériver des forces de la nature, telles qu'elles s'offrent à nod maintenant, renchatnement de certaines propriétés actuelles de la nature des choses avec leurs causes" dans un temps antérieur, et cela aussi- loin seulement que l'analogie permet de remonter, une pareille his­toire naturelle est non-seulement possible, mais elle à été assez fréquemment essayée par des naturalistes' profonds, quels qu'aient été leurs succès, par exëràplè dans les théories de la terre (où celte de l'illustre Linnée trouve aussi sa place). La conjecture de M. Forster lui-même, sur la première origine du nègre, n'appartient certainement pas non plus à la description de la nature, mais seulement à l'histoire naturelle. Cette différence tient à la nature des choses, et je ne demande par là rien de nouveau ; je veux seulement qu'on sépare avec soin une chose d'une autre chose, parce qu'elles sont entièrement hétéro­gènes, et que si Tune (la description de la nature) fait l'effet d'une science dans tout le luxe d'un grand sys­tème, l'autre (l'histoire naturelle) ne peut montrer que des fragments ou des hypothèses incertaines.