Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/429

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question qui dépasse complétement les bornes de toute physique possible à l'homme, et dans lesquelles j'ai cependant cru devoir me renformer.

Je n'avais donc rien à redouter pour le système de M. Forster, d'un tribunal de l'inquisilion (car aussi bien ce tribunal s'arrogerait en cela nne juridiction qui n'est pas lasieune), et j'en appelle, le cas échéant, des simples naturalistes à un jery philosophique (page 466), lout en eroyant difficilement que la sen- ténee lui soit favorable. « La terre, en état d’enfan- temeut (page 80), fit sortir les animaux el les végétaux, saos génération par leurs semblables, de son sein maternel amolli, fécondé par Je limon des mers; elle produisit en conséquence les créations locales des espèces organiques, l'Afrique ses hommes .les nè- gros), l'Asie, les siens (tous les autres) (page 158). De là cette parenté de tous les êtres organisés[1], formant une chaine naturelle à transitions insensible- ment graduées depuis l'homme jusqu’à la baleine, et de la baleine, en descendant ainsi (sans doute jus- qu'aux mousses el aux lichens, non-seulement dans un système de comparaison, mais dans un système d’éducalion en partant de la souche commune). » —

  1. Un mémoire de M. le professeur Hwmenbach (Maunel d'histoire naturelle, 1779, préface, $ 7) sur cetle idée, très-goûtée de Bonnet, mérite d'étre lu. Cel homme éminent attribue aussi Fénstinet de for- mation par lequel il à jeté tant de lumière sur la théorie des géuéra- tions, non pas à la mabrre inorgauique, mas uniquement aux êtres organisés.