Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/435

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possibilité de l'objet dans la pratique, c'est-à-dire afin Ahissurer la possibilité de la fin qu'elle se propose de jpbfeliser dans le monde.

A ce double point de vue Y auteur des Lettres sur Wfa philosophie de Kant[1] a fait preuve de l'incon-¦Hestable talent d'appliquer utilement sa pénétration et F ses vues remarquables, aux fins généralement néces-lK flaires; et quoiqu'il y aitquelqueprétention à m'adresser \ à l'éditeur distingué de la Revue mensuelle de Berlin ? qui semble trop modeste, je n'ai cependant pas cru pou-, voir me dispenser de lui demander la permission d'in­sérer dans son journal mes remercîments pour le service que m'a rendu l'auteur anonyme, qui m'était encore inconnu il y a peu de jours, en prenant pour sujet de ces lettres la commune affaire d'une raison, tant spéculative que pratique, conduite suivant des principes certains, et en disant la part que je me suis efforcé d'y prendre. Le talent avec lequel il expose clairement et agréablement des doctrines arides, abstraites, sans préjudice pour la solidité, est assez rare (au moins dans la vieillesse) et néanmoins assez utile, —je ne veux pas dire dans l'intérêt seulement de la popularité, mais même de la clarté des aperçus, de l'intelligence et de la persuasion qui y tient, —

  1. M. le professeur Reinhold. — La seconde édition de ces lettres parut sous le nom de l'auteur à Leipzig, chez Goeschen, en deux vo­lumes, 1790-92, in-8.