Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/436

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pour que je doive un témoignage public de ma reconnaissance à l'homme qui a mis ainsi la dernière main à des travaux auxquels je nc pouvais pas donner ce cachet de facilité.

Je saisirai cette occasion pour dire nn mot des prétendues contradictions qu'on aurait découvertes dans un mien ouvrage passablement étendu, avant de l'avoir bien compris. Ces contradictions disparaissent toutes d’elles-mêmes quand on les envisage dans leur union avec lou le reste. —Dans la Gazette littéraire de Leipzig, 1787, n° 94, on donne ce qui se lit dans Pintroduction de la Critique dle la raison pure, élit, de 1787, p. 3, 1. 7, conume étant en contradiction po- sitive avec ce qni se trouve bientôt après, p. 5, 1. 4 et 2; car dans le premier de ces passages, j'avais dit des connaissances @ priori, que celles où il n'entre rien d’empirique sont pures, et j'avais donné comme exemple du contraire la proposition : Tout ce qui change à une cause. Je donne au contraire, p. #, cette même proposition pour exemple d'une connais- sance pure & priori, c’est-à-dire d'une connaissance qui ne dépend de vien d'empirique. — De là deux significations du mot pur, mais dont j'ai pris la der- nière dans tout l'ouvrage. J'aurais pa sans doute pré- veuir 6 malentendu par cet exemple de la première espèce de propositions : Tout ce qui est contingent à une cause. Car il n'entre rien là d’empirique. Mais