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si avant dans ma pensée, qu’il affirme que l’âme est évidemment assujettie à la loi par laquelle l’effort destiné à produire les représentations est toujours accompagné de l’effort de la substance de l’âme destiné à produire un certain mouvement organique ; et que si le second est empêché, le premier ne peut lui-même avoir de résultat. Au reste, il ne pense pas que cette loi soit si nécessaire que Dieu ne puisse l’abolir, s’il le veut ; mais, comme il admet que la nature de l’âme est soumise à cette loi, il devrait reconnaître aussi qu’une autre création de l’âme serait alors nécessaire.


II


PRINCIPE DE CŒXISTENCE.


Proposition XIII.
Les substances finies n’ont, en vertu de leur existence propre, aucune relation entre elles, et n’entretiennent de commerce mutuel qu’à la condition qu’elles soient maintenues par le principe de leur existence, par l’entendement divin, d’accord (conformata) avec leurs relations respectives.
DÉMONSTRATION.

Les substances individuelles, dont aucune n’est la cause de l’existence d’une autre, ont chacune une exis-