Cette page a été validée par deux contributeurs.
60
DOCTRINE DU DROIT.
III.
Comme les sujets, à l’égard desquels on peut considérer le rapport du droit au devoir (qu’il y ait lieu ou non de l’admettre), sont susceptibles de relations diverses, on peut établir à ce point de vue une nouvelle division.
DIVISION
FONDÉE SUR LE RAPPORT SUBJECTIF DES OBLIGEANTS ET DES OBLIGÉS.
1. | 2. |
Rapport juridique de l’homme à des êtres n’ayant ni droit ni devoir. |
Rapport juridique de l’homme à des être ayant des droits et des devoirs. |
Vacat. | Adest. |
Car ce sont des êtres privés de raison, qui ne nous obligent pas et par lesquels nous ne pouvons être obligés. |
Car c’est un rapport d’homme à homme. |
3. | 4. |
Rapport juridique de l’homme à des êtres n’ayant que des devoirs et pas de droits. |
Rapport juridique de l’homme à un être n’ayant que des droits et pas de devoirs (Dieu). |
Vacat. | Vacat. |
Car ce seraient des hommes sans personnalité (des serfs, des esclaves). |
Du moins dans la pure philo- sophie, car ce ne peut être un objet d’expérience. |
Il n’y a donc que le no 2 qui contienne un rapport réel entre le droit et le devoir. La raison pour laquelle il n’y en a point aussi dans le no 4, c’est qu’il y aurait alors un devoir transcendant, c’est-à-dire un devoir auquel ne pourrait être donné, comme correspondant, aucun sujet extérieur capable d’obliger ; par consé-