|gg DOCTRINE DU DROIT.
par la mendicité, le désordre des rues, la saleté, le spectacle des plaisirs qui doivent rester secrets (venus volgivaga) comme par autant de violations du sens moral ; elle rend ainsi plus facile la tâche du gouvernement, qui est'de conduire le peuple au moyen des lois. La conservation de G État entraine encore un troisième droit, celui d'inspection* (jusinspectionit), c'est-à-dire qu'aucune association (politique ou religieuse)', pouvant avoir quelque influence sur le bien public de la société (publicum), ne doit rester secrète, et que, quand la police G exige, elle ne peut refuser la communication de ses statuts. Mais l'investigation domiciliaire ne peut avoir lieu qu'en cas de nécessité, et à la condition que la police y soit autorisée par une autorité supérieure dans chaque cas particulier. c. Le souverain a indirectement, c'est-à-dire comme chargé des devoirs du peuple, le droit de frapper certains impôts dans l'intérêt même de la conservation du peuple, comme ceux qui ont pour objet le soulagement des pauvres, les hospices denfants trouvés, les églises, ce que l'on appelle les institutions charitables ou pieuses. La volonté générale du peuple a eu en effet pour but dans l'union qu'elle a formée une société qui se conserve toujours, et elle s'est soumise en définitive à une puissance publique intérieure, afin d'entretenir
1 Vas Rccht der AufsichU — » Von Staats Oder ReUgiont-Illuminaten.