Page:Kant - Éléments métaphysiques de la doctrine du droit.djvu/464

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de l'occupation) pour fondement et pour condition ai droit, qui semble révolter la raison du critique; c%eit aussi celui-ci, à savoir que ta seule idée de la souve­raineté sur un peuple me force, moi qui appartiens | ce peuple, à obéir sans examen préalable au droit que s'arroge le pouvoir existant. Tout fait (toute chose de fait ·) est un objet $empé~ rience (sensible)a ; au contraire ee qui ne peut ètn représenté que par la raison pure, ce qui doit être ren­voyé aux idées, auxquelles on ne peut trouver dam l'expérience d'objet adéquat, est une chose en soif. Or telle est une constitution juridique parfaite parmi les hommes. Quand donc il y a un peuple réuni par des lois sous une autorité, il est donné, comme objet d'expé­rience, conformément k l'idée de l'unité d'un peuple en général sous une volonté douée de la suprême puis­sance, c'est-a-dire qu'il y a une constitution juridique dans le sens général du mot ; et, quoiqu'elle puisse contenir de graves imperfections et des vices grossiers et avoir besoin de recevoir peu à peu d'importantes améliorations, il est absolument défendu et punissable d'y résister. Car, si le peuple se croyait autorisé à employer la force contre cette constitution, si défec­tueuse qu'elle fût encore, et contre l'autorité suprême, il s'imaginerait avoir le droit de mettre la force à la place de tous les droits à la législation suprême, ce » Factum [Thattache). — * Gegenstand m der XrafcetfHPy (dfT JÙ"··/· • Ding an tich telbtt.