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sionnaire. On lui doit, surtout au point de vue philosophique : Les Lettres Cosmologiques (1761), tableau physique de l’univers ; le Nouvel Organon (1763) ; l’Architectonique, analyse des facultés humaines et des connaissances morales, au point de vue de la philosophie de Condillac ; Dissertations logiques et philosophiques, etc.
Leibniz (Gottfried-Wilhelm). Philosophe allemand né à Leipzig en 1646, mort à Hanoure en 1716.
Locke (John). Philosophe anglais, né à Wrigton en 1632, mort à Oates en 1704. Auteur de l’Essai sur l’entendement humain, qui parut en anglais en 1690, et fut traduit en français par Corte en 1700.
Mairan (Jean-Jacques Dortouse de), né à Béziers en 1678, mort à Paris en 1771. Philosophe et mathématicien, membre de l’Académie des Sciences dont il devint le secrétaire perpétuel, à la mort de Fontenelle — membre de l’Académie française. Il a beaucoup écrit sur des questions de géométrie, d’astronomie, de physique, d’histoire naturelle. Voltaire l’a placé dans son « Temple du goût ».
Mendelsshon (Moses). Philosophe allemand, né à Dessau en 1729, mort à Berlin en 1786. Ses principaux ouvrages sont : Les Entretiens philosophiques (1755). Lettres sur les Sensations (1755). Phédon ou l’immortalité de l’âme (1767).
Newton (Isaac). Mathématicien, physicien, astronome et philosophe anglais, né à Woolsthorpe en 1642, mort à Londres en 1727. Il fut le créateur de la mécanique céleste. Les Principes mathématiques de philosophie naturelle (1687) sont, après les Révolutions célestes de Copernic, le monument le plus considérable de la science moderne. Sa théorie de la gravitation universelle a exercé une influence incalculable.
Platon. Philosophe grec né à Égine, près d’Athènes vers 427 av. J.-C. mort à Athènes en 347 av. J.-C.
Priestley. Savant chimiste et physicien anglais, né dans le comité d’York en 1733, mort à Philadelphie en 1804. Il découvrit l’oxygène. Comme philosophe il a donné les Théories d’Hartley sur l’entendement humain, et les Principes de l’Association des idées (Londres, 1775) ; Disquisitions relating to matter and spirit (Londres, 1777) ; The doctrine of philosophical necessity (Londres 1777) ; Free discussions of the doctrine of materialism (Londres, 1778).
Segner (Jean-André de), né à Presbourg, le 9 octobre 1704. Reçu docteur en médecine (1730), il fut nommé professeur de mathématiques à l’Université d’Iéna (1731), professeur extraordinaire de philosophie à la même Université (1733), puis professeur de sciences naturelles et de mathématiques à l’Université de Gœttingue (1735), et enfin professeur de physique et de mathématiques à l’Université de Halle (1755) où il mourut le 5 octobre 1777.