Page:Kant - Critique de la raison pure, 1905.djvu/692

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Principaux ouvrages publiés à Halle : Elementa analyscos infinitorum (1758), et Leçons astronomiques (1753-1756). Kant, d’après Vorländer, fait allusion à un autre ouvrage, un Traité élémentaire de mathématiques, publié en latin à Halle, et traduit en allemand sous le titre de Anfangsgründe der Mathematik (2 Aufl. 1773).
Socrate. Philosophe grec, né près d’Athènes vers 468 av. J.-C. et mort en 399 av. J.-C. Il est célèbre par sa méthode et sa théorie de la volonté. Il fut condamné à mort par ses concitoyens, mais ses idées, recueillies par Platon, lui ont survécu et ont eu une grande influence sur la philosophie.
Stahl (Georges-Ernest). Médecin et chimiste allemand, né à Anspach en 1660 ; médecin du duc de Saxe-Weimar, puis professeur à l’Université de Halle, et enfin médecin du roi de Prusse, il est mort à Berlin en 1734. Auteur du système de l’animisme, et inventeur de la théorie chimique du phlogistique.
Sulzer (Jean-Georges) né à Winterthur en 1720. Le vingt-cinquième enfant de sa famille, il fit de la philosophie et de l’histoire naturelle ses études favorites. Il écrivit à partir de 1741 dans un ouvrage périodique qui s’imprimait à Zurich ; ses articles ont été recueillis et publiés à Berlin sous le titre d’Essais de physique appliquée à la morale. En 1744, il est précepteur dans la maison d’un riche négociant ; en 1747, il obtient la chaire de mathématiques au collège de Joachim à Berlin, et en 1750, il est reçu à l’Académie des Sciences. Son principal ouvrage est sa Théorie universelle des Beaux-Arts (1772). Il mourut à Berlin, le 27 février 1779.
Terrasson (l’abbé). Littérateur français né à Lyon en 1670 et mort à Paris en 1750. Il fut professeur de philosophie au Collège de France, membre de l’Académie des Sciences et de l’Académie française. Ouvrages principaux : Séthos, roman philosophique (1731). La philosophie applicable à tous les objets de l’esprit et de la raison (1754). Le passage auquel Kant fait allusion se trouve, d’après Vorländer, à la page 117 de cet ouvrage, traduit en allemand par Mme  Gottsched (1762) sous le titre : Philosophie nach ihrem allgemeinen Einflusse auf alle Gegenstände des Geistes und der Sitten. (V. Vaihinger. Commentar. I, p. 142).
Thales. Chef de l’École de Milet (640-548. av. J.-C.). L’antiquité nous le représente comme le premier géomètre, le premier astronome et le premier physicien parmi les Grecs.
Torricelli (Evangelista). Physicien et géomètre italien, né à Faenza en 1608, mort à Florence en 1647. Il fut en relation avec Galilée et le P. Mersenne, trouva l’aire de la cycloïde c’est-à-dire de la courbe engendrée par un point situé sur une circonférence qui roule sans glisser sur une droite, découvrit la fameuse loi des liquides, et inventa le baromètre. Ses manuscrits sont à Florence. En 1644, il publia tous ses ouvrages sous ce titre : De motu gravium naturaliter accelerato.