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Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome X, 1826.djvu/272

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le seul Godounoff, bienfaiteur des Anglais ; 3o. qu’il leur soit accordé, comme au temps d’Ivan, un libre passage de Moscou en Bukharie, à Schamaka et en Perse, sans les arrêter et les visiter à Astrakhan et à Kazan ; 4o. que les dignitaires du Tsar ne leur prennent rien de force et sans les payer ; 5o. qu’on supprime toute espèce d’exception dans les marchandises que les Anglais achèteront en Russie ; 6o. qu’on les aide à découvrir une route pour parvenir en Chine, en leur fournissant des conducteurs, des vaisseaux et des chevaux sur toutes les routes ; 7o. qu’on n’admette pas sans un passeport signé par Élisabeth, aucun négociant anglais dans les ports entre Vargaw et l’embouchure de la Dvina, ni à Novgorod ; 8o. que les ouvriers employés à la monnaie puissent fondre sans rétribution les écus pour les marchands de Londres ; 9o. que, dans aucune circonstance, on ne mette les Anglais à la question, mais qu’on les envoie pour être punis à leur Ancien ou en Angleterre ; 10o. qu’aucun d’eux ne soit inquiété sous le rapport de la Religion. C’est en remplissant ces condi-