prête et leurs gens, au nombre de trente-huit personnes, moururent en Perse. Il ne revint, en 1598, que trois fauconniers, un archimoine et quelques Streletz.
(183) Voyez Affaires de Géorgie. — Fédor écrivit à Alexandre, au mois de juin de 1596 : « J’ai envoyé contre Schavkal mes Voïévodes ; ils ont tué beaucoup de monde et blessé Schavkal lui-même. Après, tu as envoyé auprès de notre Majesté, pour nous conjurer de faire marcher une armée considérable contre Schavkal, pour nous emparer de la ville de Tarki et d’en donner de nos mains la souveraineté à ton parent Krim-Schavkal.… et nous t’avons écrit pour te dire que tu devais, de ton côté, envoyer contre Schavkal, à la tête de ton armée, ton fils Jouri et ton parent Krim-Schavkal ». On dit que le nom de Krim-Schavkal était toujours porté par le successeur de Schavkal (Voyez Müller, collection de l’Histoire de Russie, t. IV, p. 35). Plus loin : « Nous avons reçu de Tarky le rapport de notre voïévode prince Khvorostinin et de ses compagnons, par lequel il nous informent qu’ils ont porté la guerre dans le pays du Schavkal et qu’ils se sont emparé de Tarki, mais que tu n’y avais pas envoyé ton fils ; que ton parent, Krim-Schavkal, n’avait pas marché contre Schavkal, et que les Voïévodes, étant restés long-temps à Tarki, avaient fini par détruire cette ville et étaient retournés sur le Térek ». — Gärber, en parlant de Tarki, dit en 1730 : « Cette ville est située à cinq verstes de la mer Caspienne dans une grande vallée, au milieu des rochers.… Le palais du Schamkhal ou Schavkal est construit sur un