bond qui s’était enfui en Galicie, mais qu’ils seraient punis comme des séditieux. « Nous trompions Dieu, dit un contemporain Polonais de distinction, en assurant, contre notre conscience, que ni le Roi ni la République, ne participaient à l’entreprise de Dmitri (178) ».
Déjà l’Imposteur avait commencé ses opérations que le Tsar ordonnait encore au patriarche Job, d’écrire au Clergé de Lithuanie et de Pologne, afin de l’engager, pour le bien des deux Empires, à arrêter l’effusion du sang qui allait être versé, pour un traître envers Dieu, un vil Moine défroqué (179). Tous les Évêques confirmèrent la lettre du Patriarche, en y apposant leurs sceaux, et en attestant qu’ils avaient tous connu le moine Otrépieff. Job écrivit une lettre semblable au Voïévode de Kief, Vassili Ostrojsky, en lui rappelant que, lui-même, avait vu cet aventurier faire l’office de Diacre, et le conjurant d’être un digne fils de l’Église, de démasquer le fourbe, de le saisir et de l’envoyer à Moscou. Mais les courriers du Patriarche ne revinrent point ; on les arrêta en Lithuanie, et ni le Clergé ni le prince Os-