sa main et sa couronne à Marine, dont l’affection et la confiance pour l’Aventurier, lui méritaient l’honneur d’occuper le trône avec lui. Les rapports, entre le Voïévode de Sendomir et son gendre désigné, n’avaient jamais été interrompus. L’Imposteur informait Mnichek de tous ses succès ; il l’appelait toujours son père et son ami : il lui écrivit de Poutivle, de Toula, de Moscou ; et le Voïévode ne se borna pas à répondre à l’Imposteur, il écrivit aussi aux Boyards de Moscou, sollicitant leur reconnaissance en ces termes : « J’ai contribué au bonheur de Dmitri ; je suis prêt à faire de nouveaux efforts pour que ce grand événement soit aussi un bonheur pour la Russie ; mes motifs pour agir ainsi sont, non seulement l’amour que j’ai toujours porté à votre Nation, mais encore le désir que j’ai de mériter et d’obtenir votre reconnaissance. Eh ! comment pourriez-vous me la refuser, lorsque vous verrez mes ardentes sollicitations auprès du Trône, en votre faveur, et que vous leur devrez de nouveaux avantages, de nouveaux droits
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