ne satisfaisait pas complètement, les désirs de ses amis étrangers.
Personne ne servait avec plus de zèle les intérêts de l’Imposteur, que le nonce du Pape, Rangoni. En lui adressant ses félicitations sur son avénement au Trône (289), dans une lettre emphatique et pompeuse, il louait Dieu et s’écriait : « Nous avons vaincu ! Il flattait le faux Dmitri par des éloges outrés ; espérant, disait-il, que la réunion des Églises serait la première de ses actions immortelles : « Ton portrait, continuait-il, est déjà dans les mains du Saint-Père ; ce chef des Fidèles est rempli pour toi d’amour et d’amitié ; ne tarde pas à lui témoigner ta reconnaissance, et reçois de ma part les présens spirituels de l’Église, l’image du puissant Sauveur, par le secours duquel tu as vaincu et tu règnes ; un rosaire pour prier, une bible en latin, pour t’instruire, afin que tu jouisses en la lisant et que tu deviennes un second David ».
Bientôt arriva à Moscou un dignitaire de Rome (290), le comte Alexandre Rangoni, neveu du Nonce, apportant la bénédiction apostolique, et une lettre de félicitations, du