319. Puisque l’Esprit a déjà vécu de la vie spirite avant son incarnation, d’où vient son étonnement en rentrant dans le monde des Esprits ?
« Ce n’est que l’effet du premier moment et du trouble qui suit le réveil ; plus tard il se reconnaît parfaitement à mesure que le souvenir du passé lui revient, et que s’efface l’impression de la vie terrestre. » (163 et suiv.)
Commémoration des morts. Funérailles.
320. Les Esprits sont-ils sensibles au souvenir de ceux qu’ils ont aimés sur la terre ?
« Beaucoup plus que vous ne pouvez le croire ; ce souvenir ajoute à leur bonheur s’ils sont heureux ; et s’ils sont malheureux, il est pour eux un adoucissement. »
321. Le jour de la commémoration des morts a-t-il quelque chose de plus solennel pour les Esprits ? Se préparent-ils à venir visiter ceux qui doivent aller prier sur leurs dépouilles ?
« Les Esprits viennent à l’appel de la pensée ce jour-là comme les autres jours. »
― Ce jour est-il pour eux un rendez-vous auprès de leurs sépultures ?
« Ils y sont plus nombreux ce jour-là, parce qu’il y a plus de personnes qui les appellent ; mais chacun d’eux n’y vient que pour ses amis, et non pour la foule des indifférents. »
― Sous quelle forme y viennent-ils et comment les verrait-on s’ils pouvaient se rendre visibles ?
« Celle sous laquelle on les a connus de leur vivant. »
322. Les Esprits oubliés et dont personne ne va visiter les tombes y viennent-ils malgré cela, et éprouvent-ils