Page:Kardec - Le livre des esprits, 2è édition, 1860.djvu/271

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quelquefois peu avancés et même un peu légers ; ils s’occupent volontiers des détails de la vie intime et n’agissent que par l’ordre ou avec la permission des Esprits protecteurs.

Les Esprits sympathiques sont ceux qu’attirent à nous des affections particulières et une certaine similitude de goûts et de sentiments dans le bien comme dans le mal. La durée de leurs relations est presque toujours subordonnée aux circonstances.

Le mauvais génie est un Esprit imparfait ou pervers qui s’attache à l’homme en vue de le détourner du bien ; mais il agit de son propre mouvement et non en vertu d’une mission. Sa ténacité est en raison de l’accès plus ou moins facile qu’il trouve. L’homme est toujours libre d’écouter sa voix ou de le repousser.

515. Que doit-on penser de ces personnes qui semblent s’attacher à certains individus pour les pousser fatalement à leur perte, ou pour les guider dans la bonne voie ?

« Certaines personnes exercent, en effet, sur d’autres une espèce de fascination qui semble irrésistible. Quand cela a lieu pour le mal, ce sont de mauvais Esprits dont se servent d’autres mauvais Esprits pour mieux subjuguer, Dieu peut le permettre pour vous éprouver. »

516. Notre bon et notre mauvais génie pourraient-ils s’incarner pour nous accompagner dans la vie d’une manière plus directe ?

« Cela a lieu quelquefois ; mais souvent aussi ils chargent de cette mission d’autres Esprits incarnés qui leur sont sympathiques. »

517. Y a-t-il des Esprits qui s’attachent à toute une famille pour la protéger ?

« Certains Esprits s’attachent aux membres d’une même famille qui vivent ensemble et qui sont unis par l’affection, mais ne croyez pas à des Esprits protecteurs de l’orgueil des races. »

518. Les Esprits étant attirés vers les individus par