Page:Kardec - Le livre des esprits, 2è édition, 1860.djvu/279

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« Quelquefois les Esprits ; d’autres fois, et le plus souvent, c’est que vous vous y prenez mal. La position et le caractère influent beaucoup. Si vous vous obstinez dans une voie qui n’est pas la vôtre, les Esprits n’y sont pour rien ; c’est vous qui êtes votre propre mauvais génie. »

535. Quand il nous arrive quelque chose d’heureux, est-ce notre Esprit protecteur que nous devons remercier ?

« Remerciez surtout Dieu, sans la permission de qui rien ne se fait, puis les bons Esprits qui ont été ses agents. »

― Qu’arriverait-il si on négligeait de le remercier ?

« Ce qui arrive aux ingrats. »

― Cependant, il y a des gens qui ne prient, ni ne remercient, et à qui tout réussit ?

« Oui, mais il faut voir la fin ; ils payeront bien cher ce bonheur passager qu’ils ne méritent pas, car plus ils auront reçu, plus ils auront à rendre. »


Action des Esprits sur les phénomènes de la nature.

536. Les grands phénomènes de la nature, ceux que l’on considère comme une perturbation des éléments, sont-ils dus à des causes fortuites, ou bien ont-ils tous un but providentiel ?

« Tout a une raison d’être, et rien n’arrive sans la permission de Dieu. »

― Ces phénomènes ont-ils toujours l’homme pour objet ?

« Quelquefois, ils ont une raison d’être directe pour l’homme, mais souvent aussi ils n’ont pas d’autre objet que le rétablissement de l’équilibre et de l’harmonie des forces physiques de la nature. »

― Nous concevons parfaitement que la volonté de Dieu soit la cause première, en cela comme en toutes