Page:Karl Rensch, Dictionnaire wallisien-français (1984) OCR 1.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Lorsque dans ce dictionnaire les mots sont identifiés par s. (substantif), v. (verbe), adj. (adjectif), il faut comprendre que cela se réfère à la fonction sous laquelle le mot est le plus couramment trouvé. Il ne faut pas en déduire cependant que ce mot existe uniquement sous cette fonction-là et qu'il ne peut pas être employé différemment dans le discours.

Dans le dictionnaire, j'ai fait précéder d'un astérisque (*) les occurrences qui ne sont plus courantes. Ne pas les inclure aurait été un sacrilège culturel et beaucoup de mes amis wallisiens avaient des sentiments très violents à ce sujet. Très souvent je me suis rendu compte qu'un mot désuet était encore grandement chéri. Le fait qu'il avait été utilisé par les ancêtres lui donnait de la respectabilité, une réputation et par-dessus-tout, immunité. La connaissance d'un tel mot rendait les gens fiers de leur langue et de leur culture. C'était comme si un pouvoir mystique émanait de ces vétustes formes du passé.

REMERCIEMENTS

Ce dictionnaire n'aurait jamais pu être fini sans l'aide et la collaboration d'un grand nombre de gens. A tous je voudrais ici exprimer ma gratitude. Mes remerciements les plus sincères vont à mes trois informateurs, Kimi Seo, Likope Tuakaihau et Male Hautafa'ao pour leur dévouement enthousiaste à un travail qu'ils considéraient comme leur contribution personnelle au maintien de leur langue maternelle, leur culture et leur identité polynésienne. Je tiens à souligner particulièrement les efforts et la patience de Mme Ellalene Seymour qui eut à combattre les caprices d'une machine à traitement de texte au moment de produire la version finale. J'aimerais remercier :

  • Mme Rosemary Butt
  • R.P. Theo Cook
  • R.P. Jean Coste
  • M. et Mme Delaulle