à droite de la route qui côtoie le lac ; et à quelques centaines de pas de cette route ; on y monte par un petit chemin hérissé de pierres. À l’auberge, j’appris qu’il ne passerait de voiture sur la route d’en bas que le lendemain à la même heure. Je me brossai et j’allai chez M. Gautherot. On lut la lettre de mon oncle, et on parut contrarié.
— Comment ! il ne vient pas… aujourd’hui… pour la fête de madame Gautherot ?… Il l’avait si bien promis !… Ce n’est vraiment pas bien, etc.
Pour moi, on me reçut froidement.
— Monsieur est le neveu ?
— Oui, monsieur.
— Ah ! très-bien ; et vous allez ?…
— À Genève.
— Très-bien. Il a fait bien chaud aujourd’hui.
Je me levai, je saluai et sortis.
J’allai commander mon dîner à l’auberge, puis me promener sur la terrasse de l’église.
C’est le plus ravissant endroit que j’aie vu de ma vie.