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Page:Karr - Contes et nouvelles, 1867.djvu/219

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JOBISME.


V
comment andré et hubert vinrent à bout
d’une chose impossible

André et Hubert entrèrent chez André sans se parler. Rose les attendait à la fenêtre et les reçut en riant de tout son cœur.

— Voilà, dit-elle, comment devrait finir toute partie de plaisir dont les femmes sont exclues.

— Chère Rose, dit André, vous ne voyez encore que la moindre partie de nos infortunes.

— Eh bien, dit Hubert, que fais-tu là ?

— Et toi ?

— Ce têtu de chasseur nous dit d’aller changer ; tu sais parfaitement que nous ne possédons plus d’autres habits que ceux qui nous couvrent.

— Ou plutôt qui ne nous couvrent pas.

— Plaisante… Et, au lieu de nous poser en Spartiates, de répondre que quelques gouttes d’eau ne nous gênaient pas, tu tournes fièrement du côté de ta maison, et je suis forcé de te