la gloire de Dieu sans aucun égard à ses interêts.
Qu’avez-vous qui vous donne plus de peine que votre propre immortification.
Un homme de bien pense meurement à ce qu’il doit faire.
De-là vient qu’il se gouverne toûjours par la raison, & qu’il ne se laisse point aller au penchant de la nature corrompuë.
Qu’y a-t-il de plus penible que de combattre contre soy-même ?
Nous devrions travailler sans cesse à vaincre nos appetits, à nous surmonter nous-mêmes, à faire de nouveaux progrès dans la vertu.
Quelque perfection que nous puissions acquerir en cette vie, nous ne sommes point exempts de défauts ; nos lumieres ne sont point si pures, qu’il ne s’y mêle de l’erreur & de l’ignorance.
Vous irez bien plus seurement à Dieu par une humble connoissance de votre bassesse, que par une profonde érudition.
Ce n’est pas qu’en la soy science soit condamnable, puisqu’elle est bonne & utile, & que Dieu l’approuve ; mais il faut toûjours faire plus de cas d’une conscience pure, & d’une vie saine.
Cependant comme la plûpart des hommes ont moins de zele & de