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terre avec moi ; quelques circonstances me semblent favorables à votre sort futur ; dans les malheurs publics il est quelques heureux ; vous pouvez être du nombre. Je touche à la vieillesse, elle n’est pas exempte d’infirmités ; si l’impuissance de vous servir personnellement se joignait aux difficultés que je prévois, que deviendriez-vous ? si la mort me surprenait, que deviendriez-vous encore ? Je vous ai assuré le peu dont je puis disposer avec justice, mais je vous dois compte de votre état, et je veux vous rendre ce compte avant de