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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/71

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mourir : si mes efforts sont inutiles, j’aurai fait mon devoir.

» Il semble, Madame, que quelques pressentiments avertissent l’homme des malheurs dont il est menacé ; ou plutôt, l’homme qui réfléchit se représente tous les dangers qui l’environnent ; il s’en fait tout à la fois un tableau qui l’effraye ; quand le mal est arrivé, il croit avoir éprouvé un mouvement inexplicable, et qui n’est, sans doute, qu’une opération vague et indéterminée de l’esprit.

Je fis tous mes efforts pour engager M. Melvil à renoncer à ce