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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/54

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et, par suite d’une marche forcée, réduite à cet abattement dans lequel c’est beaucoup si l’on peut encore penser, n’avait eu nulle communication avec son guide. Le besoin du repos dans la cabane hospitalière, et l’empressement de John à chercher ce qui pouvait soulager la fatigue de sa compagne, la décence et le respect qu’il lui portait, les avaient éloignés l’un de l’autre : mais, dans les chemins qui conduisaient à Yorck, plus tranquilles, bien déguisés et bien armés, John rompit le silence. « Miss Caroline ne me reconnaît