Aller au contenu

Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/53

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 49 )

tagne, il partit pour Yorck à dix lieues de Richemond. Il avait également des lettres de recommandation pour un habitant de cette ville. Dans la route, il se faisait passer pour un marchand de bœufs, et Caroline pour son frère. Jusque-là, John Barclay, attentif à tout, veillant sur les êtres animés et même inanimés avec la vigilance d’une sentinelle active, n’avait lié avec Caroline aucune conversation qui eût pu détourner son attention. Caroline, soutenant son courage par ses propres réflexions, peu accoutumée à des êtres étrangers,