Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/80

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 76 )

peut encore distinguer les objets, elle croit voir une haie vive qui l’entoure, quelques arbres qui la protègent : elle craint, encore, mais rien ne peut, ce lui semble-t-il, égaler la frayeur de passer la nuit sans secours et sans abri. Elle approche ; en effet, elle trouve ce qu’elle avait cru appercevoir ; une maison fort simple s’offre à sa vue ; la porte de la haie est ouverte ; elle entre timidement. À gauche un petit bâtiment isolé se présente ; elle imagine que là elle trouvera des domestiques. Elle frappe ; d’innocentes brebis font entendre leurs