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peut encore distinguer les objets, elle croit voir une haie vive qui l’entoure, quelques arbres qui la protègent : elle craint, encore, mais rien ne peut, ce lui semble-t-il, égaler la frayeur de passer la nuit sans secours et sans abri. Elle approche ; en effet, elle trouve ce qu’elle avait cru appercevoir ; une maison fort simple s’offre à sa vue ; la porte de la haie est ouverte ; elle entre timidement. À gauche un petit bâtiment isolé se présente ; elle imagine que là elle trouvera des domestiques. Elle frappe ; d’innocentes brebis font entendre leurs