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rer que son union inespérée avec sir Charles ; elle se livra entièrement à l’idée flatteuse de passer du comble du malheur, à l’état le plus heureux et le plus honorable. Toutes les illusions de la jeunesse s’emparèrent d’elle encore une fois ; et, à la fin de la journée, celui qui aurait paru douter de sa félicité, aurait excité son courroux.

Après le repas, Milady observa qu’il fallait avoir le consentement de Maclean pour célébrer le mariage, et sir Charles le lui demanda, même avec autant de respect que si cet homme eût été plus digne