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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/212

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porte épaisse, garnie d’une forte serrure.

Il n’avait pas remarqué que les fenêtres étaient garnies de barreaux de fer croisés. Qu’on juge de sa fureur, lors qu’il se vit prisonnier dans le lieu où son imprudente crédulité l’avait conduit ! Caroline était perdue, et c’était lui qui l’avait entraînée, qui avait opposé à ses pressentiments l’ascendant qu’il avait sur elle. Il passa plusieurs heures dans un état approchant de la frénésie. On avait eu la précaution d’ôter les malheureuses armes qu’il était allé chercher ; mais on