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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/213

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l’entendait pousser des cris de rage, et Milady n’osa se présenter à sa vue.

Elle fut réellement effrayée, quand Philips vint lui dire que le prisonnier était dans un état de désordre et de délire qui faisait craindre pour sa vie. Que faire ? Quelle résolution prendre, quels secours employer ? Appeler un médecin ! L’esprit égaré du jeune homme s’exhalait contr’elle en imprécations, l’accusait d’un crime, appelait Caroline à grands cris, et ne parlait que de poignards, de meurtre, et d’infernale jalousie.