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le distinguer du gallois de son temps, qu’il nommait et qu’on nomme encore kymraek.

Je le place au frontispice de ce livre comme un diamant respecté du ciseau, et couvert encore de sa poussière vénérable ; à la dernière page, je le traduis et le commente après les poésies de de Liwarc’h, d’Aneurin et de Taliésin, qu’il éclaire et couronne. Puisse-t-il, en montrant sous son véritable costume historique un poème des anciens Bardes bretons, faire juger du travestissement qu’ils ont subi au moyen-âge et justifier du même coup l’œuvre de restauration que j’ai tentée. De pareils textes, multipliés, l’auraient rendue heureusement inutile, et je ne désespère pas qu’elle le devienne un jour.