Page:Kindt - Pour se damner.djvu/191

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui, pour un sourire d’elle, eût jeté sa couronne aux vents du ciel ; c’étaient des roses exquises veinées de nuances tendres comme de la chair de femme, des gardénias dont chaque pétale cachait une cassolette divine.

— Quel bonheur, dit-elle, que tout cela ne soit qu’un songe ! Je vous demande un peu pourquoi j’ai rêvé de ce monsieur…

Elle voulut rire, mais elle se trompa ; et envoyant rouler les admirables fleurs sur le tapis, elle se cacha la tête dans son oreiller et pleura de tout son cœur.