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Page:Kipling - Contes Choisis, 1918.djvu/25

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la plus belle histoire du monde

Je n’ai jamais bravé de dangers, mais il me semble que je sais tout ça.

— Vous paraissez certainement posséder la mer. L’avez-vous jamais vue ?

— Quand j’étais petit, je suis allé une fois à Brighton. N’empêche que nous habitions Coventry avant de venir à Londres. Je ne l’ai jamais vue…

« When descends on the Atlantic
          The gigantic
Storm-wind of the Equinox[1]. »

Il me secoua par l’épaule pour me faire comprendre quelle passion le secouait lui-même.

— Quand cette tempête arrive, continua-t-il, je crois que toutes les rames du navire dont je vous parlais se rompent, et les rameurs ont la

    Des marées librement balancées,
    Des marins espagnols aux lèvres barbues,
    De la beauté, du mystère des navires,
    Et des magies de la mer.

  1. Quand descend sur l’Atlantique
    Le gigantesque
    Ouragan de l’Équinoxe.