la course, huileux de peau, large de carrure, court de bras, mais, remarquez bien, de pied léger. C’est de cette façon-là que les cuisiniers devraient naître. Vous n’avez jamais encore entendu parler d’un vraiment bon cuisinier maigre, dites-moi ? Non. Ni moi. Et j’en ai connu des milliers qui se disaient cuisiniers. »
Mr. Hale regretta de n’avoir pas étudié l’histoire naturelle des cuisiniers, et dépêcha William de bonne heure dans la journée.
Mr. Marsh parla aux Pélicans une heure durant ce soir-là près d’un feu de bois à l’air libre, des cendres duquel il tira (sans cesser de parler) de merveilleux gâteaux tout chauds appelés « dampers[1] » ; tandis que de la surface il enlevait des poêles remplies de « lobscouse »[2] qu’il déclara ne devoir pas être confondu avec le « salmagundi »[3], et un composé à-faire-se-dresser-les-cheveux-sur-la-tête de bacon, de fromage et d’oignon tout pêle-mêle. Et tandis