Juma en disparaissant entre deux chevaux au piquet, et en se couchant sous leurs ventres. Que ce fussent de vieux amis personnels à lui, Juma ne comprenait guère cela, pas plus que Strickland. Adam était installé à l’aise quand son père arriva, hors d’haleine et pâle, tandis que les étalons couchaient les oreilles et poussaient de longs cris aigus.
« Si vous venez ici, dit Adam, ils vont vous donner des coups de pied. Dites à Juma que j’ai mangé mon riz, et que je veux être seul.
— Sors de là tout de suite », dit Strickland.
Car les chevaux commençaient à frapper du pied.
« Pour quoi faire obéir à l’ordre de Juma ? Elle a peur des chevaux.
— Ce n’est pas l’ordre de Juma. C’est le mien. Obéis !
— Ho ! fit Adam. Juma ne m’a pas dit cela. »
Et il sortit en se traînant à quatre pattes parmi les sabots ferrés. Mrs. Strickland pleurait à chaudes larmes de peur et d’émotion, et comme un sacrifice aux dieux du foyer, il fallait qu’Adam reçût le fouet. Il dit en parfaite justice :
« Il n’y avait pas d’ordre que je ne m’assois