kopjes. Quand donc oser prendre le petit galop… Une femme au parler étrangement cadencé… Il n’y avait pas plus de cinq milles pour rentrer par la route directe —
« Même quand nous étions enfants nous apprenions à ne pas retourner par le chemin que nous avions pris pour venir. »
La phrase lui revint, criée d’elle-même, si clairement qu’il se retourna pour voir si les éclaireurs avaient entendu. Les deux kopjes à cime plate derrière lui étaient cachés par une longue arête. Le camp était situé en plein sud. Il n’avait qu’à suivre la route du Nek — une brèche, non explorée, se rappelait-il maintenant, entre les deux montagnes.
Il fit tourner ses hommes pour remonter une longue vallée.
« Faites excuse, sir, ce n’est pas notre route ! dit le sergent. Une fois qu’on a passé cette montée, tout droit, on arrive en contact direct avec l’hélio, sur ce bout de route plat où ils nous ont héliographié en sortant.
— Mais nous n’allons pas entrer en contact avec eux pour le moment. Venez, et venez vite.