bait que les loups et lui n’avaient pas séparé complètement du corps la grande fourrure aux joyeuses couleurs.
— Maintenant, il nous faut cacher cela et rentrer les buffles. Aide-moi à les rassembler, Akela.
Le troupeau rallié s’ébranla dans le brouillard du crépuscule. En approchant du village, Mowgli vit des lumières, il entendit souffler et sonner les conques et les cloches. La moitié du village semblait l’attendre à la barrière.
— C’est parce que j’ai tué Shere Khan ! se dit-il. Mais une grêle de pierres siffla à ses oreilles, et les villageois crièrent :
— Sorcier ! Fils de loup ! Démon de la jungle ! Va-t’en ! Va-t’en bien vite, ou le prêtre te rendra à ta forme de loup. Tire, Buldeo, tire !
Le vieux mousquet partit avec un grand bruit, et un jeune buffle poussa un mugissement de douleur.
— Encore de la sorcellerie ! crièrent les villageois. Il peut faire dévier les balles… Buldeo, c’était justement ton buffle.
— Qu’est ceci maintenant ? dit Mowgli affolé, tandis que les pierres s’abattaient dru autour de lui.
— Ils sont assez pareils à ceux du clan, tes frères d’ici ! dit Akela, en s’asseyant avec calme. Il me