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Page:Kipling - Le Second Livre de la jungle.djvu/106

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la descente de la jungle

quelle qu’elle fût, car il se méfiait assez naturellement des trappes. Plus tard, se promit-il, il commencerait à payer ses dettes au village, et largement.

C’est à la lueur du crépuscule qu’il revit les pâturages bien connus, et le dhâk sous lequel Frère Gris l’avait attendu le matin du jour où il tua Shere Khan. Tout irrité qu’il fût contre la race entière des hommes et leur société, quelque chose lui serra la gorge et son souffle s’arrêta quand il aperçut les toits du village. Il remarqua que tout le monde était rentré des champs plus tût que d’habitude, et qu’au lieu d’aller préparer leur repas du soir ils formaient un rassemblement sous l’arbre du village, bavardant et criant.

— Il faut que les hommes soient toujours à tendre des trappes aux hommes, dit Mowgli, ou bien ils ne seraient pas contents… Il y a deux nuits, c’était Mowgli… Mais cette nuit-là semble déjà vieille de plusieurs Pluies. Ce soir, c’est Messua et son homme. Demain, et beaucoup d’autres soirs encore, ce sera de nouveau le tour de Mowgli.

Il se coula le long de la partie extérieure du mur, jusqu’à la hutte de Messua, et regarda par la fenêtre dans la chambre. Messua gisait, bâillonnée, pieds et mains liés, la poitrine oppressée et pous-