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quiquern

dans le quaggi, la maison des chansons, où les chasseurs se réunissaient pour célébrer leurs mystères, où l’angekok, le sorcier, les faisait trembler des plus délicieuses terreurs une fois les lampes éteintes, alors qu’on entendait l’Esprit du Renne piaffer sur le toit, et qu’un harpon, plongé dans la nuit noire, revenait couvert de sang fumant. Il voulait pouvoir jeter ses grosses bottes dans le filet, en prenant l’air soucieux d’un maître de maison, et se mêler au jeu des chasseurs lorsqu’ils entraient à l’occasion, le soir, pour s’accroupir autour d’une sorte de roulette de famille organisée au moyen d’un pot d’étain et d’un clou. Il y avait des centaines de choses qu’il voulait faire, mais les grands se moquaient de lui, en disant :

— Attends d’être allé dans la boucle, Kotuko. Chasser n’est pas toujours prendre.

Maintenant que son père lui destinait un chien, les choses prenaient meilleure tournure. Un Inuit ne va pas à la légère faire cadeau à son fils d’un bon chien avant que le garçon s’y connaisse un peu dans l’art de conduire ; et Kotuko se sentait plus que sûr de n’en rien ignorer.

Si le petit chien n’eût pas été doué d’une constitution de fer, il serait mort à force d’être bourré et