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le second livre de la jungle

— Aowa ! Aowa ! dit Mowgli avec un geste d’humeur. J’en ai tué, un singe rayé, dans le temps. Écoute un peu : j’ai eu un loup pour père, une louve pour mère, j’ai eu aussi pour père et mère à la fois un vieux loup gris (pas très sage ; il est blanc maintenant). Donc je dis… — il éleva la voix — je dis que, lorsque le dhole viendra, si le dhole vient — Mowgli et le Peuple Libre sont de la même peau pour cette chasse ; et je dis, par le Taureau qui me racheta, le taureau dont Bagheera me paya au vieux temps que vous autres du clan ne vous rappelez pas — je dis, moi — pour que les arbres et la rivière l’entendent et s’en souviennent, si je l’oublie — je dis, moi — que ce couteau, le mien, fera la besogne d’un croc pour le Clan — et il n’est pas trop émoussé, je pense. J’ai dit. Telle est ma Parole, ma Parole qui ne m’appartient plus.

— Tu ne connais pas le dhole, homme à langue de loup, cria Won-tolla. Je cherche seulement à leur payer ma Dette de Sang avant qu’ils me mettent en mille pièces. Ils vont lentement, tuant tout sur leur route. Mais, dans deux jours, j’aurai repris quelque force, et je ferai tête de nouveau, pour ma dette de sang. Quant à vous, Peu-