Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/13

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science que lorsqu’il serait tout-à-fait libre, redemanda de nouveau son congé, et l’obtint.

Ce fut alors, en 1799, qu’il vint à Francfort sur l’Oder, pour suivre les cours de l’université. S’étant de bonne heure destiné à l’état militaire, son éducation n’avait pas été celle d’un futur savant. Si donc, âgé de vingt-trois ans, il surpassait plusieurs de ses compagnons d’étude en expérience, en talens agréables et en développement, il était bien inférieur à la plupart dans les sciences utiles. Il le sentait souvent, lorsqu’il était arrêté par quelque difficulté, et son esprit vif franchissait tous les obstacles qui le séparaient de son but. Autant il