Aller au contenu

Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ment et sur la vérité elle-même.

Ce fut pour lui comme une délivrance après une longue captivité, lorsqu’au printemps de 1801, il put entreprendre un grand voyage. Il se peut que le ministère lui fournit quelques secours, parce qu’il se représenta comme allant à Paris étudier les sciences naturelles, et en particulier la chimie, pour faire ensuite servir ses connaissances acquises au profit du gouvernement. Cependant il est douteux qu’on fit rien pour lui, car il employa presque toute sa petite fortune à cette entreprise.

Sa sœur l’accompagna dans ce voyage, pour lequel il acheta une voiture, un cheval, et prit un do-