Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/31

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die favorite de Robert Guiskard, qu’il avait déjà deux fois abandonnée dans son découragement.

À Dresde, il fit la connaissance d’un homme d’un caractère ferme et distingué, auquel le lia bientôt l’amitié la plus intime, et qui eut sur sa vie, comme sur les progrès de son développement, l’influence la plus remarquable. Il entreprit avec lui un nouveau voyage en Suisse. Allant presque toujours à pied, ils passèrent quelque temps à Thoun et à Berne. Là, dans le repos et la paix, il travailla à R. Guiskard ; puis, continuant leur excursion dans les vallées de la Suisse, les deux amis allèrent jusqu’à Milan. De là ils retournèrent